Moi, animateur faisant cesser un comportement négatif
Exprimer sa difficulté :
- faire prendre conscience de la conséquence de ses actes pour autrui « quand tu te comportes de cette façon-là…je ne sais pas faire cela…ou je ressens cela ».
- S’il y a un changement de comportement suite à cela, il faut féliciter l’enfant.
Une démarche de résolution de problèmes.
- Placez-vous avec l’enfant dans un lieu neutre.
- Définissez le problème : quel est le problème à résoudre ? (message « je »)
- Inventoriez toutes les solutions possibles.
- Évaluez les solutions (avantages et inconvénients, conséquences et implications concrètes).
- Prenez une décision…souvent une combinaison de suggestion ou un compromis.
- Exécutez la décision.
- Faites le point après quelques jours.
Dire non !
- Avec le langage du corps(visage, posture) et le ton de la voix(il faut y croire, être sûr de soi)
- Un « non » qui a du sens. Ne pas le dissoudre dans l’humour ou le jeu.
- Non aux comportements dangereux, comportements intolérableset quelques interdits de confort – ne pas abuser, sinon le non n’a plus de sens.
- Expliquer pourquoi non mais ne pas se justifier.
- Faire preuve d’empathieface à certaines situations.
- Offrir une alternative : « au lieu de faire ceci, fais cela ».
Le temps d’isolement ou « hors-jeu »
- qui ne doit pas être une punition mais un temps pour se reprendre.
- Plutôt chez les petits.
- Hors de l’attention, un lieu sûr.
- Une minute/année d’âge. Ou tant que le comportement dure.
- Il doit être appliqué immédiatement, sans discussion, sans commentaire, avec conviction et fermeté.
Lui faire assumer les conséquences de ses actes
- Naturelles : laisser avoir faim si on ne veut pas manger.
- Logiques : l’adulte change son comportement de compensation.
Mais :
- pas de commentaires du genre « je t’avais prévenu » .
- Pas quand les conséquences sont douloureuses pour l’enfant (se brûler), aux dépens d’autrui, indifférentes (ne pas se laver les dents).
1…2…3 !
- Demandez l’arrêt d’un comportement positif. Si l’enfant est dans la défiance, prévenez-le que vous allez compter jusqu’à 3 avant une sanction.
- restez calme, ne discutez pas, ne répondez pendant, recommencez une fois, ne mendiez (allez…stp !).
- Prévenez les enfants : expliquez les règles.
- Agissez si le comportement ne change pas. Attention. A la gradation des sanctions.
Les punitions
- Unetechnique inefficace à long termecar on appuie sur le mauvais comportement (sauf si brève, automatique et silencieuse) :
- Cela joue sur la peur du châtiment et non le désir de bien se comporter ;
- Cela perd de son efficacité sur enfant de plus de 10 ans.
- Mais parfois nécessaire: pour apprendre le respect de la loi ;
- en lien avec le comportement à sanctionner ;
- immédiate et prévisible ;
- n’humilie pas ;
- proportionnée à l’évènement.
- Evitez les menaces.
Les fessées, tapes et autres coups.
- lapire forme de punition. Ce n’est pas un exemple.
- inefficaces car font peur mais n’apprennent rien.
- De nombreux inconvénients car dévaluent l’enfant, l’adulte et la relation.
L’humour….mais jamais aux dépens d’un autre enfant.
Pour aller plus loin…
Malgré cela…
Il discute tout le temps ?
Il est insolent ?
Pendant la pratique d’une activité, il est enthousiaste puis ne l’est plus.
Voici quelques pistes !
Il discute tout le temps ?
- Tout se discute, rien n’est imposé. Évolution récente.
- Avec les plus jeunes, mieux vaut éviter l’escalade.
- S’il considère que non n’est pas une réponse, il faut parler avec conviction et affirmation : pas de « tu ne crois pas ?? ».
- Les marges de la négociation : être clair sur ce qui n’est pas négociable, ce qui peut être le résultat d’un compromis, ce que l’on peut lâcher.
- Les avantages de la négociation : laisser de la place à la négociation.
- Réfléchir avant de parler.
Il est insolent ?
- Comment comprendre cette attitude ? C’est moyen d’affirmer sa personnalité et de mettre une distance avec l’adulte. (contradiction : besoin de séparation mais aussi de sécurité).
- Comment réagir ?
- Comprendre ce qu’il se passe ;
- de l’humour ;
- surdité ponctuelle ;
- à froid,
- rappeler les principes de politesse ;
- on est l’exemple ;
- partager son vécu avec d’autres.
Pendant la pratique d’une activité, il est enthousiaste puis ne l’est plus.
- On discute pour comprendre.
- On encourage, on temporise.
- On fait un effort.
- On prend une décision.
http://www.sosnancy.com/mots-clefs/enfant/
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/psycho_pour_tous/index_enfant_bebe.htm
https://nature-et-famille.com/gerer-crises-enfant/
Ce sont quelques exemples, mais internet est une mine d’informations !